Un (long) compte-rendu paru dans « La Vie de l’Ecole » de la St-Michel 2008 (septembre), illustrant avantageusement l’intérêt d’avoir accès aux archives de nos anciennes publications !

ECHOS DE LA TABLE RONDE DU MARDI 9 SEPTEMBRE 2008

Une cinquantaine de personnes, parents et anciens parents, élèves et anciens élèves, et professeurs, se sont retrouvés ce soir-là pour partager leur vision des grandes classes de notre Ecole, de leurs objectifs et des moyens nécessaires à leur réalisation.

Notre Ecole entre dans sa 33ème année : un âge synonyme d’une certaine maturité… Par rapport à la plupart des autres écoles Steiner cette biographie de l’Ecole a été caractérisée par une création rapide des grandes classes, puisque nous avons assisté avant l’été à la présentation des travaux de notre 21ème 12ème classe ! Et l’on peut dire que ces grandes classes ont constitué un facteur de stabilité et de crédibilité pour toute l’Ecole ; pourquoi ? Parce que, à mon avis, le concept de ces grandes classes a été depuis l’origine clair, cohérent, et unanimement respecté.

Ce concept est le suivant : une voie de culture générale, ouverte aussi bien aux élèves qui se destinent à passer une maturité et à suivre des études universitaires qu’à ceux qui choisissent une formation professionnelle plus spécifique. Ce qui revient à chercher un équilibre entre les matières intellectuelles et les activités artistiques et manuelles, afin que les uns et les autres y trouvent ce dont ils ont besoin, mais y rencontrent aussi des approches plus éloignées de leurs préoccupations immédiates, et gagnent par là une meilleure ouverture à l’autre, une plus grande compréhension sociale.

En 21 ans, bien des professeurs ont marqué ces grandes classes de leur personnalité ; tout n’a pas toujours été facile entre eux ; et bien des évolutions ont été accomplies, dans l’intention de rendre les élèves toujours plus actifs et engagés, et les apports toujours plus solides et efficaces. On peut citer par exemple les cours de langues inter-classes dès la 10ème, les ateliers intensifs de la rentrée, les ateliers inter-classes du mardi après-midi, les concerts publics réguliers de la Chorale et de l’Orchestre, l’instauration de stages d’orientation en 9ème et 10ème classes mais aussi la mise en place d’examens de fin de 9ème (dans le cadre du projet HarmoS), de fin de 12ème, et du Certificat de Culture Générale de l’Ecole : les élèves de la première 12 ème classe auraient sans doute du mal à s’y reconnaître ! Pourtant, à travers tous ces changements, la ligne générale est restée claire et stable.

N’empêche ! Ce passage à l’âge adulte vaut bien un petit temps d’arrêt : ces options prises il y a 21 ans sont-elles encore les meilleures aujourd’hui ? Faut-il envisager de faire de nouveaux choix, de prendre de nouvelles directions, pour répondre au mieux aux aspirations et aux besoins des élèves d’aujourd’hui ? Le but de cette soirée était de permettre à chacun de faire part de ses expériences, de ses doutes, de ses espoirs, et peut.-être de mettre en chantier des ateliers de réflexion pour envisager le bien-fondé et les possibilités de mise en place de nouvelles initiatives. Il me semble que ce but a pu être largement atteint, et j’en sors plein d’espoir pour l’avenir de notre chère Ecole !

Vous trouverez dans les pages suivantes un reflet des échanges vécus dans les trois groupes aux noms agréablement colorés qui se sont formés pour cette soirée, des questions qui ont surgi (elles se recoupent très souvent d’un groupe à l’autre, ce qui prouve leur importance… ) – puis quelques éléments de réflexion proposés par S. Naïto. Souhaitons que toutes ces impulsions soient le ferment qui permettra à nos grandes classes de garder leur vitalité, leur capacité à enthousiasmer, bref de répondre toujours mieux à leur vocation.

Philippe Moussu

 

Groupe rouge

 

Voici les questions et observations collectées dans ce « groupe rouge » :

– Entre la 6ème et la 9ème classe, les parents doutent souvent : peut-être y a-t-il le besoin d’échanger avec des parents de 12ème, voire au-delà.

– Equivalences entre l’école Steiner et l’enseignement public : il faut être clair qu’il n’y a pas d’équivalence officielle ; comment fait-on avec cette insécurité ? comment accompagner l’inquiétude des élèves et celle des parents ?

– Comment penser une école pleinement inscrite dans la société ? Cela impliquerait-il un parcours prolongé jusqu’en 13ème ou même14ème classe ?

– Quelle différence y a-t-il entre un élève qui quitte l’école après la 9ème classe et un autre qui part en fin de 12ème ? Peut-être les familles auraient-elles besoin d’informations plus claires sur ce point.

Après de nombreux échanges sur ces différents thèmes, la question qui se dégageait était la suivante : Comment accompagner la préoccupation et l’inquiétude concernant l’après-école? Que faire dans ce sens pendant la scolarité, et après ?

Les pistes évoquées ont été les suivantes :

– Parler des grandes classes et de leur sens avant d’ «être dedans».

– Faire une enquête sur le parcours des anciens élèves.

– Renforcer les thèmes pédagogiques en réunions de parents (développement de l’enfant, pourquoi enseigne-t-on telle matière à tel âge et de telle façon, etc.)

-Check-list des questions les plus fréquemment rencontrées par les familles (avec leur réponse … )

Pour l’enquête concernant le parcours des anciens élèves, par exemple, un groupe de travail pourrait se créer. Alors, à vous l’initiative : le forum n’était qu’un début !

Hélène Costantini

Groupe vert

 

Questions :
– Que perd un élève lorsqu’il quitte prématurément l’école Steiner ?
– Que gagne un élève qui rejoint le système scolaire traditionnel ?

L’offre de l’école
L’école Steiner ne peut pas tout offrir. Elle devrait pour cela faire partie d’un réseau plus large, au minimum avec l’école de Genève.

Exemples en Suisse allemande :
– L’école de Soleure propose une voie pratique
– L’école de Zürich propose une maturité fédérale interne

La situation actuelle
Chacun se débrouille comme il peut quant à son parcours professionnel et profite peu de l’expérience des autres.
Exemple : L’école Jacques Dalcroze à Genève reconnaît le diplôme de culture générale de l’Ecole Steiner. Mais qui le sait ?
Nécessité donc de répertorier ces expériences.

Apprentissages
Les patrons reconnaissent que les élèves sortant de l’école Steiner ont une maturité (!) que la plupart des enfants sortant d’un système traditionnel n’ont pas et leur donnent la préférence, lors d’un engagement. La moyenne d’âge d’entrée en apprentissage se situe vers 18 ans. Un élève de l’école Steiner ne perd rien à terminer l’école, telle qu’elle est maintenant, s’il suit plus tard une filière d’apprentissage.

Papier
Les-élèves sortant à la fin de la 9ème n’ont pas de papier équivalent à ceux de l’école vaudoise, quel que soit leur niveau. Il faudrait que tout élève sortant, (à un niveau ou à un autre) puisse faire valider ses acquis, et qu’ils soient comparables avec les certificats obtenus dans l’école traditionnelle. Ceci par un examen, un port-folio, ……

Information
Les élèves, les parents, les professeurs doivent être informés sur toutes les possibilités offertes, dans les domaines scolaires et professionnels, dans l’école et hors de celle-ci. Ces informations devraient être fournies par l’école.

Défendre l’école Steiner
L’école Steiner manque de ressources humaines, d’énergie pour défendre sa spécificité, pour valoriser la formation qu’elle propose. C’est une nécessité pourtant de faire ce travail, pour par exemple discuter avec l’Etat de passerelles qui pourraient relier l’école Steiner et l’école publique. Un élève de l’école Steiner devrait pouvoir rejoindre la plupart des passerelles déjà mises en place par l’Etat.

P. Cornuz

Groupe jaune

 

Ce groupe était constitué d’une majorité d’élèves, anciens et actuels, et de quelques parents et professeurs.

Les témoignages ont surtout porté sur l’accès à la maturité via le gymnase. Ils ne reflètent donc évidemment pas l’ensemble des expériences vécues par les élèves en fin de scolarité. D’une façon très unanime, ils notaient qu’une fois au gymnase, il n’y avait pas eu de difficulté à suivre l’enseignement – voire même une impression de perdre son temps, de « redoubler » les cours de l’Ecole. Le gymnase artistique éviterait cette impression d’ennui.

L’aspect positif relevé est l’ouverture d’esprit gagnée à travailler avec des gens qui ont une tout autre façon de voir que celle à laquelle l’école avait habitué les élèves.

Mais l’examen d’entrée est très sélectif, et l’Ecole n’y prépare pas les élèves de façon spécifique. Certains élèves . s’y prennent trop tard et échouent alors qu’ils auraient sans doute pu réussir s’ils s’étaient préparés plus tôt de façon plus sérieuse.

Les échanges qui ont suivi peuvent être regroupés dans deux directions :

1- Une préparation aux examens est-elle intégrable au cursus de l’Ecole (choix des oeuvres étudiées en littérature ou langues étrangères, apprentissage du « code » pour traduire ce que savent les élèves dans les termes attendus à l’examen, connaissances plus poussées dans certains domaines … ) ?
Ou bien, peut-on imaginer de créer une 13° classe de préparation à la maturité, dans le cadre de l’Ecole ou dans sa suite naturelle (certaines expériences, en Allemagne, montrent que cela peut donner un but, un élan dans les classes précédentes; les exemples suisses semblent moins convaincants) ?

2- Pourquoi a-t-on à l’Ecole ce sentiment de ne pas être « dans la vraie réalité », d’avoir tout le temps devant soi pour se mettre au travail ? Pourquoi les élèves (certains en tout cas) mettent-ils si longtemps à comprendre la nécessité de devenir scolairement compétents, de maîtriser les outils enseignés ? Une approche plus « scolaire » est-elle incompatible avec une démarche « purement anthroposophique » ?

A partir de ces échanges, deux groupes de travail se sont mis en place, pour pousser plus loin la réflexion et tenter d’aboutir à des propositions concrètes.

Le premier se propose de réfléchir à toutes les questions relatives à la préparation aux examens ; les questions de la valorisation des acquis (pour ceux qui ne passeraient pas par la maturité), de la reconnaissance de certificats ou diplômes délivrés par l’Ecole, voire d’une reconnaissance officielle de notre cursus par le DFJ, également soulevées dans d’autres groupes, pourraient y être liées – ou alimenter les réflexions d’un autre groupe à créer…

Le second va chercher à améliorer le sérieux et l’implication des élèves dans leur travail (une attitude qui n’est assurément pas naturelle chez chaque adolescent !) : faut-il en revenir à la carotte et au bâton ? Y a-t-il d’autres moyens de créer un cadre plus incitatif? Comment rendre les élèves plus actifs et engagés dans les activités scolaires, plus « travailleurs et désireux d’apprendre» ?

Ces réflexions, qui se veulent très ouvertes, sont porteuses d’espoir pour l’avenir de nos grandes classes, et par là de toute notre Ecole. Si vous désirez vous joindre à leur travail, vous pouvez prendre contact avec M. Jean-Yves le Boudec pour le premier (021 635 23 10), et avec Christine Blumenthal pour le second.

 

RESTER A L’ECOLE STEINER JUSQU’A DIX-HUIT ANS ET DEMI ?

Réflexions suite à la soirée du 9 septembre

Pourquoi pas ?

Cette question d’apparence anodine nous a conduits à nous en poser trois autres :

a. N’est-ce pas du temps perdu – car l’examen de maturité, le début d’un apprentissage, des études, et partant l’entrée dans la vie professionnelle en subissent un retard ?

b. La préparation au monde d’aujourd’hui n’est-elle pas insuffisante ?

c. Que propose l’Ecole Steiner au juste ?

La première question exprime le souci (légitime, bien sûr) de l’insertion professionnelle d’une part et, d’autre part, aborde la problématique de la bonne utilisation du temps dans un sens plus large.

La deuxième question reprend la problématique de l’insertion d’une façon plus générale – et soulève un certain nombre d’interrogations autour de la notion de « monde d’aujourd’hui ».

Et troisièmement, les buts et le sens de la pédagogie Steiner sont manifestement loin d’être clairement perceptibles pour tous (faute d’occasions pour en parler ?).

J’ai perdu mon temps !

Dans ma vie, j’ai déjà perdu beaucoup de choses : mes parapluies, mes notes, mon porte-monnaie, mon père … et certainement du temps. J’ai dû racheter des parapluies, repenser mes cours, renoncer à m’acheter des livres – et quant à mon père, son regard lucide sur le monde et son humour sont irremplaçables. Mais le temps ? L’ai-je perdu par la faute de mon étourderie ? Et comment pourrai-je le récupérer ou le remplacer ? Posons-nous la question du temps naïvement, à partir de notre expérience concrète.

Nous disons que nous perdons du temps quand nous devons attendre longtemps un train ou notre tour au guichet à la poste, quand nous nous égarons dans le net, quand nous regardons une émission malgré le fait qu’elle ne nous intéresse pas vraiment… etc. Il me semble que le dénominateur commun de ces situations est le fait que les choses se passent malgré nous – une perte de notre souveraineté, en quelque sorte.

Mais il nous semble également avoir perdu du temps quand nous n’atteignons pas le but espéré : quand nous ratons un examen malgré une préparation plus ou moins acharnée, quand nous avons mis notre maison sens dessus dessous sans retrouver la boucle d’oreille perdue…

Nous pourrions donc dire qu’un élève perd son temps à l’école Steiner s’il y est malgré lui – c’est-à-dire sans intérêt réel, sans engagement de sa part – ou bien si le temps passé à l’école l’empêche d’atteindre ses buts dans la vie. Les buts que nous pouvons avoir dans la vie sont certainement liés aux exigences du monde dans lequel nous vivons – interrogeons-nous donc sur le monde d’aujourd’hui.

Vivre au 21ème siècle

Evoquons rapidement ce qui caractérise notre vie d’Européens du début du 21ème siècle : le confort matériel, l’omniprésence de la technologie, la place et l’influence des médias dans notre vie, le prestige de la recherche scientifique, la mobilité, la facilité de l’accès aux connaissances et au savoir, la disponibilité des services de santé, l’apparition de nouvelles formes de pathologies, l’urbanisation de notre cadre de vie, les croyances choisies à la carte hors cadre traditionnel, la liberté sexuelle et l’essoufflement de la famille à l’ancienne, le vieillissement de la population, les phénomènes d’accélération de toute sorte, les préoccupations d’ordre écologique, un certain pessimisme face à l’avenir – et j’en passe.

Quels que soient les buts que nous voulons poursuivre dans ce contexte, quelques qualités de base sont certainement indispensables – en premier lieu peut-être la souplesse, l’adaptabilité, la résistance au stress, l’inventivité, l’intelligence émotionnelle et sociale…

L’école Steiner peut-elle développer ces qualités? Et a-t-elle besoin de près de 16 ans (à partir du jardin des petits) pour le faire ?

Et la pédagogie Steiner ?

Il est vrai que la pédagogie Steiner ne veut pas préparer à un rôle spécifique (biologiste, agriculteur, fleuriste, mathématicien, chanteur, psychothérapeute, juriste, mécanicien ou tennisman*) mais elle cherche à créer le cadre qui permet aux qualités-clés décrites ci-dessus de se développer.

Ne pourrait-elle pas le faire en moins de temps ? ( Je me rappelle la réponse de ma belle-mère japonaise à qui j’avais essayé d’expliquer la démarche goethéenne qui part du vécu, de l’observation : « Mais ça prend tellement de temps ! ») Nous voilà revenus à la question du temps, décidément cruciale.

La simple observation nous dit que l’être humain a besoin de quelque dix-huit ans (fin de la croissance) pour développer son corps physique. La question de la maturité de ses capacités mentales et émotionnelles est plus délicate, elle peut être sujet à controverse. La pédagogie Steiner est fondée sur une vision de l’être humain esquissée par Steiner et accessible à une observation approfondie**. Cette vision postule que l’être humain passe par ce que l’on peut appeler des naissances successives et qu’il n’est pleinement là, présent, qu’à l’âge de 18-21 ans. L’école Steiner propose ainsi d’accompagner l’enfant et l’adolescent jusqu’au seuil de l’âge adulte pour lui permettre de privilégier le développement de toutes ses capacités avant de se lancer dans une spécialisation. Mais voyons quelques exemples.

L’être humain a besoin d’images – le plan scolaire de l’école Steiner prévoit ainsi des thèmes spécifiques pour chaque année scolaire, y compris bien sûr les grandes classes. Le petit enfant se nourrit des images des contes. Ces images lui parlent du monde, de lui-même, sans lui imposer une vision unique. Plus tard, les images proposées aux élèves des grandes classes (les épopées, Perceval, Faust parmi d’autres) leur offrent une grille de lecture de leurs expériences – actuelles et à venir ; les contes, légendes et mythes qui ont captivé les enfants dans les petites classes peuvent être amenés à un autre niveau de conscience et servir de modèles d’interprétation du monde.

Un autre exemple pour illustrer l’accompagnement pédagogique prévu sur 12 ans de scolarité: Steiner décrit 12 sens qui permettent à l’être humain de s’orienter dans le monde. Quatre sont à développer pendant la petite enfance, dont le toucher et le sens de l’équilibre. Le développement harmonieux de ces sens permet à l’enfant d’être bien dans son corps – c’est l’objectif de base du jardin des petits puis du jardin d’enfants. Quatre autres sens (vue, chaleur, odorat, goût) fondent l’intérêt pour le monde – leur élaboration sous-tend le travail pédagogique jusqu’à la puberté. Les quatre sens restants sont affinés pendant les dernières années à l’école – il s’agit de sens qu’on peut qualifier comme appartenant au domaine social et au domaine de la conscience: ouïe (écoute), langage, pensée et perception du moi d’autrui. Ces sens ont d’ailleurs un lien étroit avec les quatre premiers, les sens liés à la perception de son propre corps par rapport au monde.

Ainsi, la pédagogie Steiner entend aider l’enfant et l’adolescent à se construire pas à pas – pendant tout le temps que dure cette construction. Et son but principal est l’épanouissement des capacités-clés mentionnées ci-dessus dans la mesure où elles permettent à l’adulte de continuer à apprendre, d’aller de l’avant, d’être attentif aux autres, de tendre vers la liberté intérieure.

Et alors ?

Chers lecteurs, j’ai essayé de proposer quelques pistes de réflexion concernant les questions soulevées lors de la réunion du mardi 9 septembre. Je vous prie de me faire part des vôtres ! Dites-moi également si vous pensez qu’il serait utile de créer un groupe qui prend en main l’organisation de discussions, conférences et autres interventions autour des fondements de la pédagogie Steiner. N’hésitez pas à m’interpeller, appeler, écrire… ***

Sibylle Naito

* Professions parmi beaucoup d’autres actuellement exercées par nos anciens élèves.

** La formation des enseignants attache une grande importance au développement de cette capacité d’observation.

*** sibylle.naito@bluewin.ch