Je fête la formation avec mon podomètre à la nuit des musées

Quelques participantes au « Festival de la formation » ayant suivi un cours de « créatrices de vêtements » à l’école Couture et design Addabbo, à Montreux. A droite, la formatrice, Rosa Addabbo

Les personnes qui cotoient des anciens élèves des écoles Steiner leur reconnaissent volontiers une aisance surprenante à s’adapter à tous les milieux et une promptitude à s’engager dans de nouveaux apprentissages. Mais leurs parents, même lorsqu’ils ont bénéficié de l’éduction publique, souhaitent aussi être à l’aise partout et s’essayer aux disciplines les plus variées! C’est pourquoi j’ai profité du festival européen de la formation, qui se terminait samedi, pour me lancer, le temps d’une journée, dans un stage de créatrice de vêtements. Prise de mesures, dessin d’un patron (à l’aide d’une équerre et d’un « perroquet », une règle pour faire des courbes), choix des tissus, point de tailleur et surjeteuse, j’ai touché à tout et ramené à la maison une magnifique jupe évasée.

Ce mois de septembre offre de fabuleuses occasions de se bouger, dans la ville ou dans la tête. D’une part l’action « je marche avec mon podomètre » qui propose de compter tous les pas réalisés au cours d’une journée à l’aide d’un podomètre pour viser une moyenne de 10’000 foulées par jour (env. 7 km). Les équipes de collègues ou amis comptabilisent les pas et additionnent les distances parcourues. Mon équipe (six collègues de travail) aura atteint Paris d’ici la fin de la semaine. Ce n’est qu’un sujet mineur au milieu de nos multiples projets en cours mais c’est une occasion de rire et de rêver. Notre apprentie s’est inscrite (toujours gratuitement) à un itinéraire d’urban training et je me réjouis de la voir mimer les exercices qui lui ont été proposés au milieu de la ville!

Et ce sera enfin la nuit des musées qui nous attend à la fin de cette semaine. Il faut aimer la foule, c’est vrai, mais les animations sont souvent décoiffantes, comme le plat de grillons frits ou la peinture en extérieur (un classique pour les élèves de la pédagogie Steiner, mais une nouveauté pour moi!)

Bref: au coeur de l’été indien, il n’est pas question d’évoquer le manque de ressources ou les formations mal vécues pour éviter de se cultiver: quand on habite près d’une ville suisse, il suffit de faire quelques kilomètres pour profiter d’offres culturelles gratuites.

Festival de la formation: www.formationenfete.ch (12-20 septembre)