Elèves des petites classes de l'école Waldorf de Chengdu occupés à jardiner. Image prise sur le site de www.waldorfchina.org.cn

Elèves des petites classes de l’école Waldorf de Chengdu, en Chine, occupés à jardiner (image prélevée sur le site de www.waldorfchina.org.cn)

Le magazine Books offre ce mois encore de nombreux articles passionnants, parmi lesquels un texte paru à l’origine dans The New Yorker, «Ces parents qui changent l’école chinoise», consacré au succès des écoles d’inspiration Steiner Waldorf en Chine.

L’article évoque l’ouverture de la première école chinoise inspirée par la pédagogie Steiner Waldorf, à Chengdu en 2004, par Harry Huang et son épouse. Dix ans plus tard, «deux cent maternelles et plus de trente écoles primaires sont en activité.»

Le rythme de la journée est très proche de celui des petites classes à l’école Rudolf Steiner de Lausanne: moments rythmiques, calcul introduit par le mouvement, mythologie, dessin et chants. Les langues et la musique ne sont pas en reste.

En Chine comme à Bois-Genoud, les parents ne sont pas tous versés dans l’anthroposophie, même si beaucoup s’y mettent graduellement, fascinés par la science qui sous-tend une pédagogie si bénéfique à leurs enfants. Selon la fondatrice de l’école de Chengdu, un tiers des parents étudie les textes de Rudolf Steiner et un autre tiers salue la pédagogie, sans chercher à creuser la philosophie qui la sous-tend. «Le dernier tiers se dit: « Les enseignants sont bons, l’environnement est naturel, mon enfant est heureux, et ça me suffit. L’anthroposophie, c’est un peu dingo, mais mon gamin s’épanouit. »»

L’article complet est à lire dans la revue Books No 58 d’octobre 2014 (dossier principal: «Le vrai scandale de la viande».

Extrait de l’article «Ces parents qui changent l’école chinoise» sur le site www.books.fr

Article du New Yorker «Class Consciousness: China’s new bourgeoisie discovers alternative education» (en anglais)