170203_soiree-musicale-2017Comme l’annonçait la Feuille de liaison, vendredi (27 janvier) nous avons vécu une Grande soirée musicale.

Nous étions un peu moins «cougnés » que d’habitude dans la salle de musique. Faute probablement à l’annonce tardive de l’évènement. Mais la qualité était au rendez-vous. Merci à quelques élèves de 11e et 12e et à Monsieur Chretien d’avoir préparé la salle de musique avec l’estrade et les chaises.

Jaime Compani y avait pris son grand chapeau pour tirer au hasard l’ordre de passage, mais le choix du groupe d’ouverture s’est fait par un passe-droit. La Chorale du 40e a interprété, après seulement trois répétitions, un chant dynamique et léger du répertoire français que l’on pourrait intituler : «Les deux commères et leurs pauvres maris». L’enthousiasme de notre Urs de chef, a permis que ça passe bien la rampe.

Se révélèrent ensuite divers talents: des enseignants dont Jean-Pierre, un élève, des anciens élèves, des parents et quelques couples.

Une déception nous guettait, nous avions déjà fait le deuil d’un moment de joie, Robin et son père n’étaient pas là, en ce début de soirée.

Certains groupes et individualités ont droit à quelques mots personnalisés:
Une très belle chanteuse d’Afrique du Sud nous offrit un chant en xhosas.
Dans la biographie de Nelson Mandela cet idiome particulier est mentionné et j’avais essayé d’imaginer comment il sonnait. Un grand merci pour cette découverte.
Assez rapidement, après la 5e prestation, Jaime annonce l’entracte ! Il ne restait que 3 billets dans le chapeau! C’est l’occasion de rencontres, d’échanges, de boire un café, mais aussi de voir un couple ainsi que quelques autres personnes s’agiter. Par bonheur de nouvelles propositions tombèrent dans le couvre-chef du chef.

Furent appelées : «Les chiquitas».

Alors deux jeunes collègues et leurs amis, tous les quatre Italiens, interprétèrent avec brio: «Una canzone che tutti gli italiani conoscono di Lucio Battisti: La canzone del sole»

Puis un homme d’une stature imposante, inconnu dans la salle, vint prendre place sur le tabouret de piano sur l’estrade. Il nous présenta une fourre qui aurait pu contenir une guitare. Cet originaire du Piémont en tira une très belle mandole et il nous gratifia d’un pot-pourri qui se termina par une berceuse.

Mais quel est ce «yo» qui se lève ? Un second, aussi capuchon sur la tête. Que font-ils là ?  Alors montent deux voix en réponse, puis une troisième se manifeste à un autre coin de la salle. Les visages apparaissent, ce sont des pères, bien connus dans l’école. Ils nous interprètent en chant grégorien, des éléments de la messe ainsi qu’un chant pour accompagner les défunts.  Si c’est pour enterrer la soirée musicale, c’est un peu prématuré! (A ce propos: si vous êtes intéressé par le chant grégorien adressez-vous à Alain Maillard.)

Arrivés pendant la pause, ce fut avec succès que se présentèrent Robin et son père. Ils nous sortirent comme à leur habitude, des chansons peu probables par la finesse de l’humour qu’elles contiennent, et dont le compositeur m’est totalement inconnu! Cette prestation surprenante comme chaque année, fut pleine de tendresse, de joies et de sous-entendus. Ce fut parfait pour clore la soirée.

Il me faut encore remercier quelques élèves de 11e et 12e qui agrémentèrent l’entracte par des boissons.

Réservez déjà le 26 janvier 2018 pour la prochaine soirée musicale…