150505_le-temps_montessoriA lire dans Le Temps ce 5 mai, un bel article d’Anna Lietti sur le succès des pédagogies de la «non-compétition», dont sont issus beaucoup de dirigeants d’entreprises numériques. Elle se base sur un livre d’Eryk Brynjolfsson, «The Second Machine Age».

L’article met surtout en évidence les écoles Montessori, qui ont parmi leurs anciens élèves des personnalités comme Gabriel Garcia Marquès, Bill et Hillary Clinton, George Clooney, mais surtout une belle liste d’entrepreneurs «disruptifs» parmi lesquels les créateurs de Google Larry Page et Sergueï Brin, celui d’Amazon Jeff Bezos, celui de Wikipedia Jimmy Wales. «Par comparaison, le palmarès des célébrités issues des écoles Steiner, s’il comprend Thomas Südhof, Prix Nobel de médecine en 2013, et Stanislas Wawrinka, est largement dominé par des artistes (Meret Oppenheim, Dimitri, Rainer Werner Fassbinder, Sandra Bullock entre autres).»

Le palmarès plus étoffé des écoles Montessori s’explique sans doute principalement par leur nombre: 25’000 écoles dans 126 pays, dont 54 en Suisse, pour un millier d’écoles Steiner dont 31 en Suisse. Le point commun des deux pédagogies, c’est l’orientation vers l’autonomie et la créativité. L’article du Temps cite Jean-Daniel Nordmann, qui a dirigé l’école La Garanderie à Lausanne et co-dirigé l’OIDEL, une ONG défendant la diversité de l’enseignement:

«L’école officielle est obsédée par l’idée de mesurer les performances des élèves à l’aune d’une norme unique. Ce faisant, elle perd complètement de vue l’essentiel, à savoir l’accomplissement de l’être humain. De plus, elle échoue à être utilitariste. Et les écoles qui ne visent pas prioritairement la réussite sont celles qui obtiennent, là aussi, de meilleurs résultats.»

Article sur le site du journal Le Temps

Organisation Internationale pour le Droit à l’Education et la Liberté d’Enseignement – OIDEL

Association Montessori Suisse